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Le changement dans la continuité : nouveau nom, nouvelle gouvernance, nouvelle compétence avec les catastrophes naturelles et l’ouragan IRMA, France Victimes a choisi de partager ses activités pour l’année écoulée en étant plus didactique (Fait marquant, Glossaire) et accessible (couleur, photos).

Vous retrouverez en 5 grandes parties, un rapport circonstancié de nos activités :

1- Le rapport moral et vie institutionnelle + IRMA : une mobilisation hors du commun ;

2- Les engagements de France Victimes (Représentation d’un réseau généraliste d’aide aux victimes – Protection et Prévention, nouvelles formes d’aide – Ouverture permanente vers les autres) ;

3- L’action fédérale d’aide aux victimes (Via le numéro national – Pour les événements collectifs – Autres publics dédiés) ;

4- L’animation et l’accompagnement du réseau associatif (Mieux se connaître et faire évoluer nos métiers – Animation – Accompagnement) ;

5- Le rapport financier.

Bonne découverte ! Bonne lecture !

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Projet 37

 

En mémoire des 37 personnes décédées sur les routes de la Drôme l’an dernier, Remaid – France Victimes 26 lance Le Projet [37].

Ce projet de création réunira dans un recueil des œuvres d’art mises en perspective par des témoignages de victimes, personnalités, pompiers et gendarmes. À travers cette initiative, l'association souhaite ainsi sensibiliser la population aux violences de la route.

37 artistes du département (peintres, sculpteurs, photographes), invités à s’exprimer librement sur cette thématique, vont dédier leurs œuvres au projet. Celles-ci composeront une exposition itinérante, présentée en février 2019 à Valence.

Le livre, actuellement en cours d’édition, est disponible en précommande sur le site du projet. Les recettes permettront de financer des actions de prévention et de sensibilisation.

Une autre association du Réseau France Victimes, l'AVEMA - France Victimes 01, sensibilise elle aussi le grand public aux drames de la route grâce à l'art, à travers l'exposition photo sur les victimes de la route "Vies Brisées", initiée par Corinne Sapinet. Présentée dans les salons de la Préfecture de l'Ain en octobre, elle sera visible pour le grand public fin novembre au siège du Crédit Agricole, boulevard Kennedy à Bourg-en-Bresse.

En 2017, les associations du Réseau ont pris en charge 16 367 victimes d’accidents de la route.


meeting

 

Annoncée dans le plan interministériel de l’aide aux victimes par le Premier Ministre fin 2017 et mise en œuvre par la Délégation Interministérielle à l’Aide aux Victimes (DIAV) via un appel à projet national, la création du Centre national de ressources et de résilience (CNRR) est prévue pour la fin de l’année 2018.

Impulsé notamment par les travaux de Françoise Rudetzki, le CNRR est destiné à approfondir la connaissance du psychotraumatisme pour améliorer la prise en charge de l’ensemble des victimes, quelle que soit l’origine du traumatisme (attentats, catastrophes naturelles, accidents collectifs, violences intrafamiliales et autres infractions pénales).

Ses principales missions seront :

- des travaux de recherche,

- la formation dans le domaine du psychotraumatisme,

- l'animation scientifique du réseau des 10 dispositifs de prise en charge.

Le porteur du CNRR s'adossera également à l'une des 10 consultations de prise en charge psycho-traumatique.

2 candidats pour accueillir le Centre national de ressources et des résiliences se sont manifestés auprès de la Fédération France Victimes pour échanger sur les projets, en plus des porteurs des consultations psycho-traumatiques, qui ont souvent associé des associations locales de France Victimes.

L’annonce des projets retenus aura lieu très prochainement.

France Victimes se mettra à disposition du porteur de projet CNRR retenu, ce d’autant plus que la mission des associations France Victimes à l’égard des victimes de psycho-traumatismes de toutes origines sera un complément indispensable à la dimension médicale du psycho-traumatisme et renforcera assurément la pluridisciplinarité de la prise en compte de ce sujet.


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Le 7 septembre dernier, le Comité mémoriel, placé sous l’égide de la Délégation Interministérielle à l’Aide aux Victimes (DIAV), a remis son rapport à Nicole Belloubet, garde des Sceaux, Ministre de la Justice. 

Composé de diverses personnalités issues du monde universitaire : historiens, scientifiques, sociologues et des ministères de la Justice, des Armées ou encore de l’Éducation nationale, ce Comité avait été mis en place début 2018, en particulier pour nourrir la réflexion sur la manière de commémorer les différents attentats terroristes dont la France a été victime.

France Victimes avait ainsi été auditionnée en mars 2018 dans le cadre des travaux de ce Comité. 

14 propositions émanent de ce rapport, parmi lesquelles :

                - la création d’un Musée mémorial, qui serait situé dans l'ancien Palais de justice de Paris,

                - l’inscription des questions de terrorisme dans les manuels scolaires, 

                - la proposition de fixer au 11 mars de chaque année la date anniversaire pour commémorer l’ensemble des attaques terroristes sur le sol européen et ailleurs,

                - l’autorisation de l’enregistrement filmé des principaux procès en matière de terrorisme.

 

pdf Lire le rapport (831 KB)


Monique Cellerin fondMonique Cellerin, décédée ce 29 août 2018, fut la 1re directrice de l’INAVEM entre 1986 et 1991.

Elle a énormément œuvré pour que l’Aide aux victimes fonctionne en réseau national et a développé largement les relations avec le ministère de la Justice.

Monique Cellerin a contribué d’une manière très importante dans les temps fondateurs avec enthousiasme, professionnalisme mais aussi avec la passion de la militante qui adhérait à notre cause, à l’essor de l’Inavem, ne ménageant jamais son temps et son implication avec bonne humeur et de l’humour. Elle formait avec l’équipe fondatrice, un attelage assez improbable…

Elle appartient au groupe de pionniers de l’action en faveur des victimes d’infractions pénales dont l’engagement et les initiatives ont été déterminants pour le développement des droits des victimes en France.

Ses collègues associatifs, comme les représentants du ministère de la Justice de l’époque, se souviennent d’une femme énergique, d’une grande expérience, de son excellent sens du contact et de son dynamisme. Ses qualités se sont révélées constantes et précieuses tant auprès des collectivités locales, des associations des instances nationales et internationales.

Monique Cellerin voulait une société plus juste pour les victimes et les auteurs d’infractions, c’est sur cette lancée que nous continuons de conduire les actions de la Fédération désormais France Victimes pour aider les personnes victimes et restaurer le lien social.


Interview de Jean-Marie Thévenet, directeur de Trait d'Union France Victimes St Martin

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Quelle est la constitution actuelle de vos équipes ?

L’équipe est actuellement composée de deux juristes, une assistante sociale, une psychologue salariée, une psychologue prestataire et d’un directeur (moi-même).

Trait d’Union assure 4 permanences d’une demie journée au sein des deux MSAP (Maisons de Service Au Public) mises en place en juin et août 2018, en partenariat entre l’État et la collectivité de Saint-Martin, dans les quartiers prioritaires de Sandy Ground et le Quartier d’Orléans. L’ouverture des MSAP nous a rapproché de personnes qui n’avaient jusqu’alors pas eu accès à notre association. Cela nous permet d’accueillir de nouvelles victimes, même un an après la catastrophe.

Nous assurons également des permanences sur rendez-vous dans nos locaux.

Quels sont vos partenaires sur place ?

Nous travaillons évidemment en partenariat avec l’État à travers la Justice, la Préfecture et la collectivité locale, ainsi qu’avec la CAF, la Sécurité Sociale et Pôle Emploi. Nous collaborons aussi avec des organismes associatifs : La Croix Rouge, les Compagnons Bâtisseurs, le Manteau de Saint-Martin et Liaisons Dangereuses.

Nous sommes également en lien avec la gendarmerie, dans laquelle nous allons rouvrir deux permanences par mois sur l’aide aux victimes d’infractions pénales. Nous travaillons aussi avec l’intervenant social de la gendarmerie.

Quel a été le travail de Trait d'Union France Victimes St Martin auprès des sinistrés ?

Irma a aggravé et révélé une situation sociale préexistante déjà très difficile. 2/3 des entretiens assurés au sein de notre association ont une vocation sociale. Il s’agit le plus souvent de problèmes liés au versement d’aides sociales. Les dispositifs ne sont pas adaptés à la situation et il est souvent difficile pour les personnes victimes d’entrer en contact avec un interlocuteur car les organismes ne reçoivent pas de public et il y a de nombreux problèmes sur les réseaux de télécommunication. Les victimes se tournent vers nous pour obtenir des réponses. Les procédures ont pu être simplifiées grâce à la mise en place de points d’entrée avec les organismes (CAF et Sécurité Sociale) mis en place à travers le CLAV (Comité Local d’Aide aux Victimes). Les associations d’aide aux victimes sont des courroies de transmission entre les dispositifs de droit commun.

Concernant l’information juridique, nous accueillons de nombreuses personnes en litige avec leur bailleur ou leur assurance.

Nous assurons également un suivi auprès des victimes. Nous reprenons régulièrement contact avec elles pour rester informé des évolutions de chaque situation.

Quelle est la situation actuelle à Saint-Martin ?

La situation économique est encore très difficile. À titre d’exemple, à l’heure actuelle, à Marigot seul 1/3 des commerces a rouvert. Avant le passage de l’ouragan, Saint-Marin accueillait 2 millions de touristes par an. Aujourd’hui, il n’y a une capacité réduite d’accueil de touristes. L’île repose actuellement sur une économie sous « perfusion ».

Sur le plan privé, de nombreux particuliers n’ont pas encore pu reconstruire leur habitation car ils attendent des dédommagements. La majorité des assurances ne prennent pas en charge la perte d’usage d’un bien en cas de catastrophe naturelle ; les victimes sont donc relogées à leurs frais, ce qui les confrontent à de grosses difficultés économiques. Pour les victimes les plus démunies, des fonds de secours ont été débloqués, comme celui de la Fondation de France, dont la redistribution a été assurée par France Victimes.

Quelle a été la plus-value de la Fédération France Victimes ?

L’expertise et le savoir-faire de la Fédération sont des ressources non négligeables. C’est une vraie plus-value de pouvoir se tourner vers la Fédération pour des demandes d’informations, notamment sur des aspects juridiques, ou pour obtenir des appuis.

Faire partie du Réseau France Victimes nous a permis de créer du lien avec des services comme le SADJAV ou la Fondation de France.

Enfin le nom de France permet aux institutions (comme la Justice ou la Préfecture) de nous identifier plus facilement.

Habituellement, les AAV n’ont pas pour compétence d’apporter de l’aide financière ou matérielle. Est-ce un service qu’il serait utile de développer pour d’autres victimes, que cela rend l’aide aux victimes plus complète ?

En effet, France Victimes a pour la première fois apporté de l’aide matérielle aux victimes, en participant aux distributions d’eau et de nourriture dans les semaines qui ont suivi le passage de l’ouragan, et de l’aide financière, en assurant la gestion des fonds sociaux de la Fondation de France pour les sinistrés de St-Martin (600 000 € au profit de 2 100 personnes). Ce type de soutien apporte une plus-value à notre action dans le cadre d’une catastrophe naturelle, à condition de ne pas se substituer aux services sociaux des collectivités territoriales ou aux associations qui apporte plus spécifiquement ce type d’aide (Croix Rouge, …).

Ce type d’actions n’est pas transposable à d’autres situations. Toutefois, disposer d’une ressource financière permettrait une prise en charge plus globale de la victime dans certaines situations. Je pense par exemple à une prise en charge de frais d’hébergement pour les personnes victimes de violences conjugales contraintes de quitter leur domicile. À Marigot, le centre d’hébergement d’urgence est limité à 12 places, ce qui laissent de nombreuses victimes sans solution.

On sait que de nombreux professionnels ont été touchés par cette catastrophe, comme des professionnels de la santé, et vous-même, à titre d’association mais aussi à titre personnel. Est-ce que cela modifie le regard sur les victimes ou la posture sur la manière de prendre en charge les victimes ?

Il n’est pas simple d’être à la fois aidant et victime. Dans ces circonstances, je pense que notre regard est plus empathique, plus compatissant et que nous mettons encore plus de conviction dans nos actions. La principale difficulté est d’arriver à rester neutre. L’équipe de Trait d’Union a réussi à avoir la distance nécessaire et a surtout fait preuve d’une grande abnégation.

C’était la première fois que vous veniez en aide à des victimes d’une catastrophe naturelle. Au vu de la typologie de ces victimes, diriez-vous qu’il y a des différences entre les victimes de délinquance et les victimes de catastrophes naturelles ?

Je ne pense pas qu’il y ait de différences entre une victime d’infraction pénale et une victime de catastrophe naturelle sur le plan psychologique. Dans les deux cas, la victime passe par les mêmes phases : état de sidération et sentiment d’injustice et d’impuissance. Il est alors utile et souvent nécessaire de pouvoir être prise en charge par une association d’aide aux victimes. Sur le plan juridique, nous ne sommes pas confrontées aux mêmes problématiques. Il n’y a pas de judiciarisation au plan pénal. Nous pouvons cependant être confrontés à des situations qui relèvent des juridictions civiles, par exemple en cas de litiges entre bailleurs et locataires. Il faut alors pouvoir orienter les victimes vers ces juridictions de jugement. Concernant l’aspect social, une catastrophe naturelle peut entrainer une survictimisation, surtout lorsqu’elle touche des populations fragiles (victimes de violences conjugales…).

Dans les 3 axes d’activités des AAV, il y a des similitudes et des parallèles entre les victimes de délinquance et les victimes de catastrophes naturelles. La grande différence, c’est qu’une catastrophe naturelle est souvent plus massive.


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Depuis un an, France Victimes et 76 de ses associations dans l’hexagone et sur place accompagnent les victimes de l’ouragan Irma. 

Grâce au ministère de la Justice et à la Fondation de France, le Réseau France Victimes a pu prendre en charge 2 760 sinistrés (sans compter l’accueil qui a pu être fait dans les différents aéroports à Paris, Point-à-Pitre et Grand Case), dont 1607 par Trait d’Union l’association locale de Saint Martin.

Ces personnes victimes ont bénéficié de près de 6 500 entretiens : 44 % d’ordre juridique, 28 % d’aide sociale, 26 % d’aide morale et psychologique.

Un an après le passage d’Irma, qui a endommagé les locaux de l’association locale de Saint-Martin, Trait d’Union, France Victimes a pu aider à la reconstruction pérenne de l’aide aux victimes généraliste et professionnelle à Saint Martin, en lien avec les acteurs institutionnels et les autres acteurs de l’assistance aux personnes.

Mais dans l’hexagone comme à St-Martin, les associations d’aide aux victimes rencontrent encore beaucoup de difficultés pour faire accéder les victimes à l’ensemble de leurs droits, notamment sur la question du logement.

 

Aujourd’hui comme demain, France Victimes reste mobilisée pour les victimes d’Irma

> pour les personnes à Saint Martin ou St-Barth au 06 90 37 84 01

> pour les personnes dans l’hexagone au 01 41 83 42 08.

 

La première mobilisation de France Victimes face à une catastrophe naturelle

Suite au passage de l’ouragan, la Fédération France Victimes a rapidement présenté un projet « Mission IRMA » à la Déléguée Interministérielle à l’Aide aux Victimes et à la Fondation de France.

La Fédération s’est ainsi confrontée pour la première fois à sa nouvelle mission d’aide aux victimes de catastrophes naturelles, qui rentre dans les missions d’aide aux victimes dévolues au Garde des Sceaux, et à la Déléguée Interministérielle à l’Aide aux Victimes, depuis mai 2017.

La Fédération France Victimes a pu mobiliser pendant 2 mois une équipe de professionnels (juristes, psychologues, travailleurs sociaux et coordinateurs) sur place pour venir en aide aux sinistrés et aider les associations France Victimes locales à Saint Martin (Trait d’Union) et en Guadeloupe (GUADAV et Initiative Eco) pour les familles endeuillées, les blessés et les sinistrés.

Une fois les besoins primaires en majorité satisfaits, les professionnels de France Victimes ont pu s’attaquer aux questions d’assurances (quand les biens étaient assurés), d’accès aux droits sociaux (allocations, droits au chômage), d’accès aux différents fonds de soutien, de relogement (question aujourd’hui encore très épineuse, dans l’hexagone et à Saint Martin) et de scolarisation des enfants en métropole, qui s’est réglée en majorité positivement.

Pendant cette année aussi, France Victimes a assuré la gestion des fonds sociaux de la Fondation de France pour les sinistrés de St-Martin (redistribution de 600 000 € au profit de 1 229 personnes).

France Victimes a travaillé en collaboration avec la Collectivité de Saint-Martin ainsi que le procureur de la République de Basse-Terre et la Préfecture de Saint-Barthélémy et Saint-Martin dans le cadre du Comité Local d’Aide aux Victimes. La Fédération a également établi des partenariats avec tous les acteurs de la prise en charge des victimes : la Croix Rouge, la CUMP, l’EPRUS, le Secours Populaire, le Secours Catholique, la Protection civile… 


Flickr cc by Yuri Samoilov

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Dispositif national d'assistance aux victimes de cybermalveillance 

Incubé par l’ANSSI (Agence nationale de sécurité des systèmes d'information) en collaboration avec le ministère de l’Intérieur, le dispositif d'aide est désormais piloté par le Groupe d'Intêret Public (GIP) ACYMA dont France Victimes est devenu membre fin 2017.

Avec l’augmentation du nombre d’attaques informatiques, notamment de types rançongiciel et hameçonnage, la prévention et l’assistance portées aux victimes d’actes de cybermalveillance constitue un objectif prioritaire du gouvernement auquel s'associe France Victimes mais aussi e-Enfance pour les enfants et ados, et des entreprises du secteur. 

Particuliers, entreprises, collectivités terrioriales, associations : la sécurité numérique pour tous

Le 14 juin, lors d'une conférence de presse en présence de Mounir Mahjoubi, Secrétaire d'état chargé du Numérique, à laquelle Olivia Mons a représenté France Victimes, le dispositif cybermalveillance a publié le premier volet de son kit de sensibilisation. Ce kit vise à sensibiliser aux questions de sécurité du numérique, à partager les bonnes pratiques ainsi qu'à améliorer les usages dans le cadre professionnel. 

Cybermalveillance.gouv.fr, met à la disposition de chacun une plateforme en ligne ainsi que des outils pédagogiques (vidéos, infographies, fiches réflexes, ... ) à télécharger. Gratuit, ce service s’adresse aux particuliers, aux entreprises, aux collectivités territoriales ainsi qu'aux associations d'aide aux victimes.  


Engagée dans la prévention du risque numérique, avec la volonté de mieux accompagner les cyber victimes, France Victimes se veut également le porte-voix de ses associations locales.  Ces outils sont des clés pour nos associations afin de mieux accompagner les victimes d'actes de cybermalveillance et de prévenir la survictimisation.


Ce premier volet publié s'intéresse à 4 thèmes : 

- l'hameçonnage (phishing)

- la gestion des mots de passe

- la sécurisation des appareils mobiles (téléphones et tablettes)

- la sécurité des usages personnels et professionnels


Télécharchez rapidement le premier volet du kit de sensibilisation 

Découvrez les vidéos de ce kit également sur notre chaine Youtube 

 

 

 


  32es Assises Nationales de l'Aide aux Victimes

 
 
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Dernières inscriptions : merci de renvoyer le bulletin d'inscription (à télécharger ci-dessous) ainsi que les documents demandés à Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. dans les plus brefs délais.  

Les 32es Assises Nationales de l'Aide aux Victimes organisées par France Victimes, les associations Montjoye et Harjès se tiendront à Nice les 19 et 20 juin 2018. 

Nous aurons le plaisir d'accueillir
 Elisabeth Pelsez, déléguée interministérielle à l'Aide aux Victimes en grand témoin sur la totalité du congrès.

L’expérience des événements traumatiques collectifs : quelles évolutions dans l’accompagnement des victimes ?

La survenue de catastrophes d’ampleur inédite et répétée a mis en avant un besoin de prise en charge renforcée des victimes et de personnalisation de leur accompagnement. Nous allons interroger l’expérience de ces événements soudains et traumatiques qu’il s’agisse d’attentats, de catastrophes météorologiques, ferroviaires, aériennes… et constater les évolutions de l’aide procurée aux victimes.

Plusieurs facteurs jouent dans cette prise en charge : le moment de l’intervention, de l’urgence de la crise jusqu’à l’après procès ou la reconstruction d’un territoire, ainsi que la coordination des différents services publics (médicaux, sociaux, judiciaires…) avec tous les partenaires afin d’offrir une réponse effective et durable pour les personnes.

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32es Assises Nationales de l'Aide aux Victimes
19 & 20 juin 2018
Centre Universitaire Méditerranéen de Nice - 65 Promenade des Anglais, 06000 Nice
Pour toute information, contactez le 04 92 00 24 50 ou par mail Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.