L'information sur les droits et l'aide psychologique, tout en étant indispensables, sont insuffisants pour permettre une prise en charge globale de la victime susceptible de répondre à l'ensemble de ses besoins.

 


Aussi, l'offre de service de l'association d'aide aux victimes doit-elle permettre d'assurer un véritable accompagnement social de la victime.
Cet accompagnement consiste à soutenir la victime dans un parcours qui n'est ni judiciaire ni psychologique, mais qui concerne les conséquences sociales d'une infraction : aide matérielle ou financière, hébergement, aide dans les démarches auprès des organismes sociaux, des administrations, des assurances, de la médecine du travail ou des organismes bancaires...

 


Cet accompagnement se fait avec d'autres partenaires, en complémentarité, et l'intervenant social s'assure des possibilités de réponse de ceux-ci.
Cette offre de service des associations est reconnue comme étant aujourd'hui un « axe fondamental de l'aide aux victimes » (allocution publique d'Edith Monsaingeon, directrice de l'AVAD, avril 2002).