Accompagnement social

L'accompagnement social : un axe fondamental

L'intervenant social en commissariat

INAVEM et ANISCG  Nouveauté août 2011

 

L'accompagnement social : un axe fondamental

L'information sur les droits et l'aide psychologique, tout en étant indispensables, sont insuffisants pour permettre une prise en charge globale de la victime susceptible de répondre à l'ensemble de ses besoins.

Aussi, même si le sujet a longtemps fait débat, il est reconnu qu'aujourd'hui l'offre de service de l'association d'aide aux victimes doit permettre d'assurer un véritable accompagnement social de la victime.

Cet axe, pris par les associations d'aide aux victimes du réseau INAVEM, dans l'accompagnement de la victime, doit tendre à une réelle " réparation sociale de la personne, que le monde judiciaire ne peut lui octroyer " (Nicole Tercq, directrice AAV 64-Pau, allocution aux Assises de l'Inavem 2008).

Cette offre de service des associations est aujourd'hui un « axe fondamental de l'aide aux victimes » (Edith Monsaingeon, directrice AAV 13-Marseille) pdf Allocution 2002. accompagnement social (128.25 KB)

Or, la prise en charge sociale d'une victime est particulière : elle concerne très majoritairement des personnes vulnérables, fragiles, isolées, de milieu socialement défavorisé, et elle nécessite très fréquemment une réponse d'urgence.

Les besoins des victimes dans ce domaine peuvent être variés:

  • besoin d'une aide matérielle ou financière consécutivement à l'infraction subie
  • besoin d'un hébergement, éventuellement en urgence
  • besoin d'une aide dans les démarches auprès des organismes sociaux, des administrations, des assurances, de la médecine du travail ou des organismes bancaires ...

Il est donc nécessaire que les professionnels des associations, travailleurs sociaux ou non, tissent un véritable partenariat et connaissent :

- les personnes et les lieux ressources spécialisés de leur secteur, tels que  : les professionnels de l'ASE (Aide sociale à l'enfance), les assistantes sociales de secteur (rattachées aux MDS), ou des organismes CAF , de la Sécurité Sociale,  ou des caisses de retraite, mais aussi les services sociaux des communes (CCAS, centres communaux d'action sociale), les centres d'hébergement d'urgence (CHRS) ...

- les aides financières, allocations et autres fonds ad hoc

- les partenaires et professionnels qui peuvent être sollicités dans ce contexte : les collectivités locales, les consulats, les bailleurs sociaux, les banques, les assurances, les associations caritatives ...

Cet accompagnement ne peut se faire qu'avec d'autres partenaires, en complémentarité, et l'intervenant social devra s'assurer des possibilités de réponse de ceux-ci.

 

C'est pourquoi, en 2009-2010, l'INAVEM a procédé à une enquête sur l'intervention sociale des associations d'aide aux victimes.

pdf LA 2010-05 Enquête ISCG (43.79 KB)

pdf LA 2010-05 Analyse de l'enquête ISCG (248.11 KB)

pdf Télécharger l'analyse de l'enquête ISCG (248.11 KB)

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L'intervenant social en commissariat

Par une circulaire du 21 décembre 2006, les pouvoirs publics ont souhaité la mise en place d'intervenants sociaux dans les commissariats et gendarmeries.

En effet l'intervenant social offre ici une réponse immédiate à la personne par une écoute approfondie. Son action, fondée sur le court terme, doit permettre d'organiser au mieux la prise en charge de la personne fragilisée.

Ainsi, qu'il soit salarié d'une association d'aide aux victimes ou du Conseil Général, ses missions sont :

  • évaluer le besoin social de la personne qui se présente
  • réaliser une intervention de proximité, si besoin en urgence
  • faciliter l'accès aux services sociaux

Pour en savoir plus ... pdf Circulaire du 21 décembre 2006 (263.6 KB)

 

 

INAVEM et ANISCG

 

Depuis 2009, l'INAVEM et l'ANISCG (Association Nationale d'intervention Sociale en Commissariat et Gendarmerie, qui regroupe plus de 150 intervenants sociaux sur le terrain) de sont rapprochés et travaillent ensemble pour apporter un service toujours meilleur aux victimes.

 

Mus par une volonté commune de recherche de cohérence et de coordination des interventions de terrain en direction de leur public commun, les deux institutions ont activement poursuivis leurs échanges et aboutit à la signature d'une convention d'objectifs le 1er juin 2011.

 

La formalisation de ce rapprochement, axé vers le terrain, se définit par 3 objectifs de collaboration :

 

-       amélioration de la coordination des professionnels de terrain

 

-       collaboration institutionnelle, par des interventions en commun et des modules de formation

 

-       une aide aux montages de projets.

 

Pour télécharger la convention pdf Convention ANISCG-INAVEM signée (139.24 KB)

 

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